Collection Homme – Femme. Phil Et Iris. Voyage De Noces À Venise. Début De La Saison Iv (10/13)

Passage des amoureux, vous qui êtes allés à Venise faire les canaux de nuit, votre gondolier vous a-t-il engagé dans ce petit canal où les gondoles sont dans l’impossibilité de se croiser ?
C’est un sentiment mitigé qui m’anime concernant le comportement de Livio.
À certain moment j’ai l’impression qu’il veut séduire mon épouse et à d’autres comme il vient de le faire, il me met en situation d’honorer la prunelle de ma vie.
Le passage des amoureux, j’en suis un et lorsque Iris me met sa main sur mon pantalon, elle est dans l’obligation de constater que son homme est prêt à s’occuper de sa petite chatte.
Les peaux de bêtes douces sous ma main, comme l’entrejambe de ma femme quand à mon tour je la caresse.
Quand nous avons quitté notre chambre, Iris avait passé son pantalon beige en tissus légers.
J’essaye de lui détacher sa ceinture pour en même temps que je l’embrasse afin de m’attaquer à sa petite chatte.
Voyant la difficulté que j’ai à défaire son bouton, c’est elle qui le détache me montrant qu’elle est partante pour que ma queue vienne lui apporter du plaisir dans un endroit aussi insolite.
Un instant une idée, elle aussi insolite me vient à l’esprit.
Si nous avions prévu de faire l’amour sur une gondole dans la nuit vénisienne, nous aurions pu prévoir qu’Iris cesse sa contraception et que ce soit ici que nous fassions notre premier .
Mais je sais que nous en avons parlé avant notre nuit de noces et nous en avons convenu de vivre un peu notre vie avant de fonder une famille.
Plus âgé, ça aurait eu de la gueule de dire à notre fille ou à notre fils que c’est dans l’amour d’une gondole que nous l’avons conçu.
Ce qui me plait lorsque je fais basculer la gondole en me redressant sur mes genoux pour lui tirer pantalon et petite culotte, c’est que nous aurons fait l’amour dans des endroits insolites lors de nos deux voyages de noces.
La plage et la lune aux Caraïbes et entre les deux mures de maison de Venise.


Je suis à deux doigts d’éclater de rire lorsque sa petite culotte se retrouve dans ma main.
Inutile de la laisser au fond de cette barque au risque de l’oublier quand Livio nous ramènera à bon port et où nous retrouverons notre chambre d’hôtel.
Que font nos vieux anglais dans leur chambre à cette heure ?
Fait-on encore l’amour à leur âge ou se contente-t-on de simple caresse sur le corps de l’être aimé ?
Toujours dans le noir d’encre profond, je pose le pantalon sur le plat-bord faisant attention de bien le retrouver après avoir honoré mon amour.
Alors qu’entrer à notre chambre en Jamaïque la chatte et la bite à l’air alors que tout était calme sauf le couple d’amoureux que nous avons croisé passent encore.
Mais faire de même du ponton à l’entrée de l’hôtel dans cette ville toujours éveillée serait une tout autre affaire.
Le pantalon posé, le repliant du mieux possible, son petit morceau de tissu se retrouve dans la main puis ma poche.
La peau de bête nous servant de couverture se retrouve dans mon dos et j’ai tout le loisir de me pencher afin que ma bouche retrouve le joli clitoris que ma langue adore titiller.
Iris semble surprise malgré qu’elle ait les jambes assez écartées afin qu’elle soit mienne et moi à elle.
C’est vrai que pour la première fois outre l’endroit, pas la moindre lumière nous permet de nous voir.
Dans notre chambre, celle de notre radio-réveil ou sur la plage avec la lune nous apportant un peu de clarté pour que nous nous voyons.
Ici, à part si je lève ma tête, j’aperçois au bout de ce petit canal, la lueur d’un braséro me fait voir que la vie existe.
Sinon au fond de la gondole, seules nos caresses nous permettent de nous sentir l’un l’autre.
Mes doigts viennent aider ma langue à donner du plaisir à l’amour de ma vie.
Ils trouvent sa grotte dégoulinante de cyprine comme jamais.
Est-ce l’insolite de la situation, je l’ignore, les trois doigts qui m’aident, la faisant couler, me rappelle la chanson « et les draps s’en souviennent ».

Dans le nid d’amours que Livio nous a confectionné, ce sont les coussins qui vont s’en souvenir.
Livio, merci, mais retourne près de ta cousine, je me suis promis que pendant ce moment rien qu’à nous, nous serions seuls au monde.
Iris atteint la jouissance sans pour autant atteindre l’orgasme.
Elle l’atteint dès que je m’allonge sur son corps qu’elle me prend en main et que ma verge entre en elle.
J’ai rarement ressenti autant de sensation à la pénétrer surtout qu’elle fait bouger la gondole en m’enserrant par ses jambes.

- Tu veux nous faire chavirer mon amour.
Mourir au fond de toi au fond de ce canal des amoureux, nous ferions plus fort que Casanova à deux gondoles d’ici !

Nous avons ri.
Nous avons atténué ses rires et ses cris de plaisir par le baiser le plus profond que nous nous soyons donnés avant à mon tour de sentir le long frisson remonter ma colonne vertébrale.
Iris m’a libéré et je me suis affalé sentant encore les ondes me traverser à ses côtés, manquant, moi aussi de nous faire chavirer.
J’ai tiré la couverture à nous et c’est dans les bras l’un de l’autre que nous nous sommes aperçus qu’il y avait quelques étoiles au firmament de l’univers que nous venions de découvrir.
Combien de temps sommes-nous restés dans les bras l’un de l’autre, impossible de le dire, nous sentions nos cœurs battre très fort à l’unisson de notre amour.
Jusqu’à ce que le monde vienne nous rejoindre nous rendant compte que nos oreilles les avaient effacés, j’entends des pas, venir vers nous.
Je remonte mon pantalon, mais avant je donne à Iris le sien pour qu’elle reprenne allure présentable avant de voir revenir Livio.
La gondole tangue.

- Alors les amis avez-vous bien profité de canal des amoureux ?
- Et toi Livio, ta cousine, elle était chez elle !
- Oui, mais mon cousin était en déplacement , il est souvent en déplacement et elle a horreur de rester seule.


Livio, un vrai lapin.

- Hé !
- Ohé ! Ohé !

Vous êtes prêt les amis, une autre gondole veut profiter du canal, vous avez entendu son « hé », c’était un « Ohé ! », mais c’est seulement la fin qui nous est parvenue.
Je lui ai répondu que nous dégagions.

Nous reprenons notre route, encore deux petits et nous débouchons sur le grand canal près du pont Rialto.

- Livio, ton petit canal nous a donné soif, tu peux accoster !
Amarre-toi près du café de Céline, la parisienne, elle nous a dit qu’elle te connaissait !
- Tu es sympa Phil, mais je tiens à mes bijoux de famille.
- Tu as eu quelques mots avec elle.
- Si seulement.

Je sens que Livio, même s’il est exubérant, restera muet après ces mots.
Il accoste côté ville non loin de la porte où il est soi-disant aller présenter ses hommages à sa tante veuve.
Une table est libre, nous nous installons.
Une jeune femme arrive et se met à parler avec Livio en italien.
Même vue de loin c’est la femme que j’ai vu une fraction de seconde.

- Elle demande ce que vous désirez boire, c’est moi qui vous invite, vous avez été de sympathiques clients.
Je vous présente Séréna, la femme de mon cousin.
Comment, va ton mari Séréna ?
- Excusez mon France, je parle quelques mots seulement.
Je moi prendre des cours pour moi mieux recevoir touriste.
- Vous êtes sur la bonne voie, Iris que prends-tu ?

Nous passons commande, lorsqu’un homme sort et parle à la serveuse lui aussi en italien.
La serveuse commande en main entre précipitamment.

- C’est Fabio son mari, un vrai tyran, il mériterait d’être cocu, Séréna est la plus chique fille de Venise et il en profite.

Fabio est un petit gros ventripotent, bien sûr, ce qu’ignore Livio, c’est que je l’ai vu sortir par la porte voisine au café.
Le gros est certainement déjà un cocu qui s’ignore.

C’est à ce moment qu’Iris prend la parole.

- Livio demain soir, c’est notre dernier jour, Phil et moi aimerions t’inviter à dîner avec nous.
Tu t’es moqué du guide sur Internet que mon mari emploi sur son portable, il va lui permettre de trouver un restaurant !
- Livio, excuse de ce que je vais dire.
Je t’aurais bien invité, mais j’ai déjà retenu une table au bistrot de Venise, pour notre dernier jour, je souhaite emmener l’amour de ma vie, dîner en tête à tête.
- Je te comprends Phil, surtout que le bistrot de Venise, c’est le restaurant d’un cousin éloigné mais que je connais bien, je vais l’appeler.
- Inutile, nous le découvrirons assez tôt.
- Iris, je te remercie de ton invitation, mais j’aurais refusé, car demain dès 8 heures je dois promener un couple de Chinois, qui ont réservé mon bateau taxi.
Nous finirons très tard, car ils ont réservé pour tard dans la nuit.
Soyez sans crainte, je serais là pour vous conduire au quai pour votre embarquement à l’aéroport.

Nous reprenons notre route, pardon notre cours d’eau et il est une heure du matin quand nous prenons un bain ensemble dans notre salle de bain.
Dans le couloir, nous sommes passées devant la chambre d’Élisabeth et de Philippe, les amis anglais.
Dommage, nous avons oublié de leur demander leur téléphone.
Sur la porte, l’étiquette, « Non disturbare » est placée sur la poignée.
« Ne pas déranger. »
À cette heure, il est inutile de frapper, ils doivent dormir du sommeil du juste...

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